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Autor: Ben
~ 09/07/09
Nous voilà arrivés et installés dans notre chambre d’hôtel à Tokyo.
Après un vol d’un peu plus de 11h20 très agréable (si pas le plus agréable depuis longtemps). Air France toujours top et public japonais vraiment très aimable et respectueux de leurs voisins (nous, en l’occurrence 😉 ) Notre voisin n’arrêtait pas de nous lancer des « Merci beauc » (sic!) à chaque fois que nous avions une petite attention pour lui.
A l’arrivée à Narita, contrôle des passeports avec prise des empreintes digitales et photo « faciale » puis récupération hyper rapide des bagages.
Trajet en train vers la ville: 1 grosse heure, puis train circulaire (ligne Yamanote) pour rejoindre notre hôtel; nous y arrivons vers 11h. On s’est plutôt pas mal débrouillés… et sans aide!
Autor: Ben
Pour commencer, une fois installés, nous sommes sortis quérir notre pitance non loin de l’hôtel. Une petite façade avenante et quelques photsos de plats qui nous laissent croire que nous y trouverons notre bonheur… Une fois à l’intérieur, plus de photos, tout est rédigé en japonais et finalement, on se rend compte qu’il s’agit d’un resto chinois! On a bien mangé mais la commande fût épique.
Détail rigolo lors du repas: nous avons été installé face à une jeune homme qui mangeait pendant sa pause-déjeuner… Il faisait énormément de bruit en aspirant ses nouilles (comme il se doit d’ailleurs!). Benoît en train de se servir sa bière dans un tout petit verre, était tellement subjugué par le bruit et les aspirations qu’il en a fait déborder abondamment son verre 😉
Sur le chemin du retour vers l’hôtel, passage à la poste du quartier… Faut-il le rappeler? Notre niveau en japonais est assez approximatif et leur niveau d’anglais dans ce tout petit bureau de poste aussi! On a bien ri des deux côtés des guichets mais on a eu nos timbres. Quant à savoir si vous aurez vos cartes postales, c’est une autre histoire 😉
Ensuite retour à l’hôtel pour une petite sieste: le décalage horaire (+7 heures!) se fait lourdement sentir…
Au réveil, nous avons envie de voir ce fameux carrefour si souvent décrit, filmé et photographié que l’on peut traverser un peu dans tous les sens: Shibuya. Pour nous y rendre, nous reprenons la ligne Yamanote. A la station d’arrivée, une statue d’un chien: elle a été érigée en la mémoire d’un chien qui venait attendre son maître chaque jour à la sortie de la gare. Même après le décès de celui-ci, le chien a continué de venir durant 10 années. C’est pour célébrer la fidélité de ce chien que cette statue a été dressée. Elle est maintenant un point de rendez-vous bien pratique (« Si on se perd, on se retrouve ici, ok? »).
Ensuite, cap sur le fameux carrefour où se meut une foule bigarrée et aux looks que nous jugerions « hautement improbables » par chez nous… Vraiment impressionnant!
Marie aperçoit ensuite un magasin de tissus, arrêt obligatoire (« On est quand même venus pour ça! »).
Puis petit repas sur le pouce: une pitta et/ou un dürum. Ou, même ici, il y a moyen de manger cela. Le patron est originaire d’Istanbul et a la photo de la rue marché aux fromages (la rue des pittas) de Bruxelles (cfr. Plaka) accrochée à son mur.
Retour à l’hôtel pour se rafraichir et profiter de la vue depuis le « Stellar Lounge » situé au 33ème étage de notre hôtel (le prix des boissons est lui aussi « stellar » mais la vue -sur la tour de Tokyo [nous y reviendrons]- vaut la peine!).
Premières impressions donc: comme d’hab, « Ils sont fous ces japonais! »:
- ce carrefour de Shibuya est vraiment impressionnant;
- ils font vraiment beaucoup de bruits en mangeant;
- à propos de manger, n’essayez pas ces plats là: ils sont en plastique;
- ils ont tous un téléphone portable qu’on dirait que c’est le même (mais c’est parce que nous on n’est pas assez malins pour voir la différence) et que les trois-quarts d’entre les passagers d’une rame de métro ont les yeux rivés dessus;
- les jeunes (15-35 ans) ont vraiment des looks (maquillage compris) très variés et parfois très « originaux »;
- on voit peu d’enfants et de personnes âgées (en tout cas jusqu’à présent);
- il y a des distributeurs de tout partout (surtout des boissons);
- les toilettes à jets (super précis en plus), on a beau être prévenu, ça surprend quand même;
- les transports en communs sont vraiment très efficaces;
- dans les jeux avec les pinces (cfr. nos luna-parks), il est possible de gagner un camembert ou de la glace Haagen-Dazs);
- leur salade de fruits est enrobée d’une gélatine bizarre;
- … [la suite est à venir]
Autor: Ben
~ 10/07/09
Aujourd’hui, comme prévu initialement, nous avons confié notre sort entre les mains de David…
et nous ne l’avons pas regretté… David est un journaliste/photographe indépendant, écrivain à ses heures et webmaître (cfr. http://lejapon.fr) français d’origine; il habite au japon depuis quelques années avec son épouse japonaise et sa petite fille. Il a été notre guide pour la journée… et quel guide! Nous lui avions fait part par courriel de nos centres d’intérêt avant d’arriver et le moins que l’on puisse dire est qu’il en a tenu compte ;). Lisez plutôt…
[EDIT] Voici sa version de cette journée 😉
Nous avons commencé la « balade » (oserait-on écrire le marathon?) par la visite du temple jouxtant notre hôtel: le Temple Zojoji.Celui-ci a la particularité de permettre le souvenir de l’enfant qui na pas pu naître. En effet, ici, les ex-futurs parent qui ont connu des souci lors de la grossesse ou de l’accouchement et/ou qui ont perdu leur enfant peuvent ériger une petite statue et venir s’y recueillir. Endroit émouvant…
Nous empruntons ensuite un train automatique en direction de l’île artificielle d’Odaïba, à Daïba (facile!).
Cette île, construite de toutes pièces dans les années nonante sur une ancienne décharge d’ordures a connu ces dernières années un développement fulgurant: plusieurs entreprises de pointe et de projets futuristes y ont élu domicile. Nous avons vu:
– La statue de la Librté (sic!)
– Gundam: un robot, héros de dessin animé et de manga qui est amené à devenir l’un des symboles de l’île ainsi qu’une attraction touristique
– le Musée des sciences (que nous reviendrons visiter plus tard)
– Megaweb: un méga show-room Toyota dans laquelle il y a, en principe, des tas de robots, la possibilité d’essayer les voitures de demain (sans chauffeur) ainsi que les modèles pas encore sortis de la marque… mais pas de chances, les robots étaient partis en vacances 🙁
Après cela, changement de décor pour le repas de midi. Nous traversons la rivière (le fleuve?) pour nous retrouver dans un Tokyo plus « bas »: Tsukushima. Nous nous y promenons pour y admirer les demeures qui semblent sorties d’un autre temps (comparées à tous ce que nous avons vu jusqu’à présent). Nous pouvons admirer le plus ancien des postes de police de Tokyo; ceux-ci sont plus destinés à renseigner la population et les touristes qu’à réprim(and)er… l’auto-discipline étant ici un réel art de vivre!
Nous nous arrêtons pour déguster un plat très « local »: les manjayaki, sorte de crêpes au choux et autres ingrédients tels que poulpes, dés de riz, etc… Delicious! Il paraîtrait même que Brad Pitt y a mangé; il était assis à notre place (évidemment!).
Un passage par un village dans la ville: Tsukudajima. Des petites maisons en bois recouvertes de plaques de plastique figurant des briques: super kitsh (pour nous, du moins) mais très « pittoresque » (désolés, David, on ne trouve pas de meilleur qualificatif!).
Ensuite, en chemin vers Akihabara, nous nous arrêtons à Ochanomizu et, surtout, au temple noir de Confucius… Les petites plaquettes accrochées à l’entrée du temples sont des vœux déposés là dans l’espoir de les voir se réaliser.
Puis Akihabara, la Mecque de l’électronique. Gadgets qui font tous les bruits possibles et imaginables (même les plus inavouables; si, si, on vous jure!) et des robots du plus minuscule (à peine 2 cm de haut) au plus grand (taille humaine) qui sont tous à vendre. Aussi le bébé phoque qui réagit aux caresses!
Et Ameyoko, le bazar de Tokyo…
Nous terminons par un bref passage par le parc Ueno et Shinjuku où nous prenons congé de David. Qu’il soit encore ici remercié officiellement et publiquement pour l’excellent et éreintante journée qu’il nous avait préparée. @ bientôt? Nous prenons notre repas du soir (des brochettes grillées au charbon de bois) dans une gargotte avant de reprendre le train de la ligne Yamanote pour rentrer à l’hôtel.
Dans la rubrique « Ils sont fous ces japonais », aujourd’hui:
– Pour contourner l’interdiction d’affichage sauvage un petit boulot qui consiste à indiquer les infos aux passants est né:
– A Akihabara, il y a un quartier entier dédié aux éléments électroniques. Parmi ceux-ci, des caméras dignes de James Bond; entres autres, une caméra cachée dans ce qui ressemble à une vis!
– Les enfants mangent ici des friandises très prisées: des brochettes de pattes de poulpes dans enrobées d’une sauce sucrée (beurk!);
– On peut boire des canettes de gelée (re-beurk!);
– C’est pas pour rire: ici, on fait vraiment la file aux emplacements prévus avant d’entrer dans le métro
Autor: Ben
~ 11/07/09
Ce matin, lever aux aurores prévu à 05h30… On était prêts à 04h30 🙁
Direction Tsukiji pour la visite du marché aux poissons. On arrive juste à temps pour la vente aux enchères des thons rouges…
On se balade ensuite dans les allées, entre les étals.
On en a mangé hier… pas mauvais 😉
Autor: Ben
En fin de matinée, après un bon petit déj, un peu de chipotages et de préparation de la suite, nous nous rendons en métro à Asakusa, quartier situé au nord-est de Tokyo pour visiter le temple Senso-Ji.
Le temple Senso-Ji est un temple bouddhiste très couru; pour preuve, l’allée qui mène au temple avec tous ses marchands et de (très) nombreux chalands
La porte d’entrée du temple avec la (très) grande lanterne:
Une fois passée la porte, des tas de gens secouent des boites… On s’approche et on fait de même!
Mode d’emploi:
Étape 1: On secoue une boîte (ici, elle est en métal mais elle peut aussi être en bois) pleine de bâtonnets « numérotés » afin de renforcer le sentiment de hasard pour ce qui va suivre…
Étape 2: On extrait un bâtonnet…
Étape 3: On retrouve le kanji qui figure sur le bâtonnet parmi les petits tiroirs disposés « dans le mur »
Étape 4: On extrait un petit papier du tiroir; celui-ci vous annonce la bonne ou mauvaise fortune…
Étape 5: Si la nouvelle est bonne, tant mieux, on conserve le papier et on remercie les dieux. Si la nouvelle n’est pas bonne, on l’accroche sur un « fil » pour éloigner la mauvaise fortune…
Avant de pénétrer dans le temple en lui-même, il convient de se purifier à l’aide de la fumée dégagée par l’encens.
Pas de photos du temple en lui-même: il est recouvert d’échafaudages et de panneaux (pas de bol). En principe, il ressemble à ceci.
Bouddhisme et shintoïsme cohabitent harmonieusement au Japon. Juste à côté du temple bouddhiste, on trouve donc un temple shinto…
et aussi une pagode à 5 étages
Après cette visite, un repas sushi (avec les petites assiettes qui défilent sur un ruban: c’est pour ça qu’on est rentrés ;))
Rien à voir, mais prises sur le chemin du retour à l’hôtel:
Autor: Ben
Autor: Ben
~ 12/07/09
Hier, nous avons été échanger nos « vouchers » pour obtenir notre Japan Rail (JR) Pass, un abonnement temporaire au réseau ferré japonais. Celui-ci nous permettra de voyager à notre guise sur tout le réseau pour un montant fixe. L’échange s’est déroulé dans un bureau de la gare de Shinjuku: efficacité, serviabilité et rapidité 120%!!!
Après avoir fait notre itinéraire grâce au site Hyperdia, nous en profitons donc dès aujourd’hui en nous rendant non loin de Tokyo, à Kamakura, en bord de mer…
Nous descendons donc à la gare de Kita-Kamakura afin de visiter deux temples situés quelque peu au Nord de la ville; ils sont conseillés par le guide du Routard.
Engaku-Ji
Sur le chemin de du temple suivant, nous croisons un troupeau de distributeurs…
Kencho-Ji
Repas de midi (plutôt 15h) en ville dans une Soba-house. Benoît s’est encore fait avoir: les plats en photos avaient l’air vraiment délicieux mais quand il les imagine chauds et qu’il les reçoit froids 🙁 et que c’est comme ça que cela se sert…
Heureusement, le lot de consolation est la Kamakura Moon, la bière locale; un petit gout de Leffe brune pas désagréable 😉
Il est presque 16h quand on sort du resto et nous n’avons toujours pas rencontré le Daibatsu; il serait peut-être temps de se hâter! En route pour le rejoindre, nous croisons deux magasins de tissus et un de boutons… Résultat: on perd de précieuses minutes au classement général! En plus, un signaleur a mal fait son boulot et on rate un embranchement; on se retrouve donc en koban, le poste de police du coin (de la rue)… le policier de faction nous remet en selle et nous indique la route pour rejoindre le Daibatsu au plus vite et reprendre les minutes perdues au peloton de tête.
La tête… c’est ce que nous avons préféré chez ce énorme (13,5 m) Bouddha de bronze; on trouve qu’il a une bonne bouille 😉 quoique le reste n’est pas mal non plus… le ventre nous fait étrangement penser à quelqu’un (quoi? tu t’es reconnu?). Il est le sujet le plus photographié du voyage jusqu’à présent!
Pour retourner à la gare, on craque et on prend le bus: excellent choix! Le Routard indique un temps de parcours entre le site et la gare de 8 minutes… On a mis 15 minutes en bus (et ça roulait plutôt bien)!!! Détail cocasse: on ne paie pas son trajet en montant dans le bus mais bien en descendant; aucun contrôle de la somme versée n’est possible puisque des gens montent ou descendent en cours de route: on fait confiance! D’ailleurs, c’est ce qui transpire ici de manière générale: beaucoup de respect, de confiance… parfois ce que nous percevons comme un peu de rigidité. On ne retrouve pas ici la nonchalance et la gaité d’autres pays d’Asie…
Retour par le train de 18:17 vers la gare de Shinagawa, puis le Yamanote vers l’hôtel.
A nouveau, étape gourmande sur le chemin vers l’hôtel. On choisit une gargotte qui a des photos sur sa carte (cela facilite grandement le choix et la commande) mais une fois encore déception par rapport au contenu des (toutes petites) assiettes: des sortes de tapas japonaises… Les photos montraient d’appétissants morceaux de viande (partie du repas préférée de Benoît); vraisemblablement, la photo a été prise selon un angle qui les mettait bien en valeur! Pas mauvais cependant mais un peu frugal (comme dirait Obélix). Benoît craque donc et se retrouve donc au MosBurger (le Quick local) pour commander un チーズバーガー… delicious!
Inclassables:
Autor: Ben
~ 13/07/09
Ce matin, après avoir quitté Tokyo par le Shinkansen Hikari n°511, nous voici arrivés à Nagoya. Après 1h50 de trajet pour couvrir les près de 300km qui séparent les 2 villes, nous avons débarqué à Nagoya station. Un petit trajet en métro nous dépose non loin de notre hôtel pour ce court séjour ici.
Pour ceux et celles qui sont attentifs, le but de cette étape est sportive! Nous sommes là pour le grand tournoi d’été de Sumo… Non pas que j’aie pris tant de poids que cela mais plutôt que nous trouvions qu’il aurait été dommage de faire autant de kilomètres pour ne pas en voir « en vrai ».
A notre arrivée, petit arrêt à l’office du tourisme situé à la gare afin d’obtenir quelques renseignements sur la ville. Effectivement, les guides semblent avoir raison: pas grand-chose à voir ou à faire dans les environs immédiats 😉 Qu’à cela ne tienne, nous allons quand même faire un tour des hauts lieux de l’endroit.
A commencer par le temple d’Ôsu Kannon, temple déplacé depuis un autre emplacement pour s’attirer la bienveillance des dieux. L’endroit, situé en pleine ville, est plutôt calme et « est imprégné d’une atmosphère traditionnelle, renforcée par les chants qu’on y entend psalmodiés« *.
Nous avons ensuite fait un tour dans les galeries commerçantes jouxtant le temple; il s’agit en fait de rues couvertes pour le confort des chalands. On se serait cru à la galerie Agora 😉 Dans tous les coins, il y a des petits temples dans lesquels les gens semblent s’arrêter pour s’attirer les bonnes grâces (avant une réunion ou avant de rentrer à la maison?).
Nous reprenons ensuite le métro pour tenter de nous rendre au musée des robots. « Tenter » est le bon mot puisque ce musée renseigné dans un de nos guides… n’existe plus! Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de chercher!!!
Avant de reprendre notre chemin, nous faisons encore 2 photos: une d’un panneau indicateur des émissions de CO2 de la journée et une autre de la Nagoya Tower (après la Tokyo Tower… On parie qu’il y a une Kyoto Tower!)
Nos premières impressions concernant Nagoya: ambiance très différente de celle de Tokyo: les vélos, nombreux, roulent sur les trottoirs en zigzaguant entre les piétons; la hauteur des immeubles est moins importante; les looks sont -de manière générale- plus « sages »; on voit plus de personnes de tous âges; les temples dans tous les coins, cela reste étonnant.
_____________________________________
* Lonely PLanet « Japon », 2ème édition, p242… On ne l’aurait pas mieux dit 😉
Autor: Ben
~ 14/07/09
Ce matin, nous prenons donc le métro pour nous rendre au gymnasium de la préfecture d’Aichi pour y voir les matches de sumo du jour. Le championnat d’été s’y déroule depuis 3 jours et se terminera le 25.
A notre arrivée, les matches ont déjà commencé. Il n’est pourtant que 11h00 du matin… Les matches se succèdent à raison d’un combat toutes les 6 à 8 minutes. On commence la journée avec les plus jeunes et on termine par les « yokozuna » (l’équivalent de la première division en foot).
Nous admirons donc les jeunes s’affronter, les uns après les autres en observant un rituel semblable avant et après chaque combat.
Bon à savoir: il n’y a pas de catégories de poids en sumo. Cela peut donner des combat du type de « David contre Goliath »; l’issue du combat n’est pas fixée d’avance pour autant!
Un combat type contient ces étapes:
1. l’appel des lutteurs par un crieur qui psalmodie le nom de chacun des combattants ainsi que de sa famille (son « écurie » en F1);
2. les lutteurs font ensuite une série de gestes codifiés assurant à l’adversaire que tout va bien et qu’on n’a « rien dans les mains, rien dans les poches » (une sorte de « Aka » au rugby à XV mais sans les paroles);
3. L’arbitre (le gars en robe un peu voyante dans le cercle avec les lutteurs) met les lutteurs face à face. Commence alors « la mise en place »; ils prennent leur marques et tentent d’impressionner l’adversaire en se frappant sur plusieurs parties du corps;
4. Une fois les hommes en place, face à face, le combat commence quand les deux hommes posent leurs poings à terre. Le but est maintenant de renverser l’autre (faire toucher terre à une autre partie du corps que la plante des pieds), soit en dehors du cercle (4,55m). Un temps limite de 4 minutes pour y parvenir est fixé (en général, cela suffit plus que largement). S’ils ne parviennent pas à conclure dans ce délai, la joute continuera quelques minutes plus tard. Il y a aussi des cas « délibérables »: les deux hommes sortent du cercle ensemble, les deux lutteurs tombent au même moment, etc.; dans ce cas, les 5 arbitres habillés de noir installés autour du dohyo montent dans le cercle et délibèrent. Le gagnant désigné est souvent celui qui a porté l’attaque.
5. L’arbitre désigne le vainqueur en lui montrant une sorte d’éventail en bois (puis, pour les catégories supérieures, lui remet son prix).
6. Le gagnant est prié de contenir sa joie afin de ne pas frustrer davantage son outsider.
Nous avons adoré cette journée (de 11h à 18h) passée à admirer ce type de combat. Le rituel qui l’enveloppe est impressionnant de légèreté malgré le poids parfois très important des lutteurs. Le cérémonial est coloré et parfois, certains lutteurs semblent en sortir en faisant un peu de show, ce qui rend le public hilare et fou de joie (et nous avec)!
Nous avons quand même fait un bref entracte pour aller visiter le château de Nagoya; celui-ci étant sur le même site que le gymnasium, ce ne fût pas difficile de l’atteindre.
Ce dernier nous montre bien la différence d’optique existant entre notre culture et la culture japonaise en ce qui concerne la conservation du patrimoine historique, culturel et architectural: quand un monument tombe en ruine, on le reconstruit mais en plus solide… donc souvent en béton (!) et souvent, on en profite pour y rajouter des « détails » modernes du style asenceurs et autres… Il paraîtrait que les japonais, étant tournés plus vers l’avenir que le passé, n’ont pas la même notion de conservation du passé que nous… Une des différences majeures entre nos deux sociétés.
Après cette visite, retour donc au gymnasium pour voir les plus expérimentés (et les plus célèbres) des lutteurs de sumo. Il est clair que l’on perçoit la différence avec ce que nous avons vu précédemment. Déjà, le rituel est agrémenté de « nouveautés »: jet de sel, etc. et les combats semblent plus âprement disputés… même si certains ne durent que quelques secondes au final!
Une excellente journée qui se termine par un repas dans le même resto que la veille au soir. Nous y avions bien mangé et la commande avait été facilité par la présence de photos illustrant chacun des plats, ce qui semble rare par ici. Nagoya n’est pas vraiment une ville très touristique (peu d’anglais et de caractères lisibles pour nous) et peu de gens parlant anglais…
Pour ceux qui n’en ont pas assez:
Autor: Ben
~ 15/07/09
C’est sous environ 35°C que nous sommes arrivés à Kyoto en Shinkansen Hikari 465. Arrivés à la gare, nous nous faisons apostropher par deux japonais qui nous mettent une carte de « volunteer » sous le nez. Ils font vraisemblablement partie d’une association sans but lucratif qui a pour objectif d’accueillir les touristes et les guider vers le moyen de transport le plus adéquat pour leur destination. En ce qui nous concerne, ils nous ont mis dans la navette gratuite de l’hôtel; ça tombait bien, nous ignorions qu’il y en avait une… On aurait pris le taxi :/ Merci à eux: très efficaces et souriants!!!
L’hôtel est plutôt pas mal et n’est pas aussi si mal situé qu’escompté (nous croyions qu’il était très excentré… mais non!).
Après nous être quelque peu rafraichis, nous nous sommes mis en route…
pour aller visiter notre premier temple kyotoïte: Ginkaku-ji (aussi appelé Pavillon d’argent). Un pavillon à deux étages en bois… en pleine restauration! Le jardin qui l’entoure est assez joli (à notre gout): une première partie est le jardin sec (il parait qu’on va en voir des tonnes par ici) et le second, un jardin… « normal », en étages (beaucoup de mousse cependant).
A la sortie du pavillon, nous empruntons Tetsunagakuno-michi, le chemin de la philosophie: un petit havre de paix… Une promenade de 2km le long d’un petit canal, parsemé de boutiques et de galeries d’art. Bien agréable aussi!
Nous rentrons à l’hôtel pour profiter un tout petit peu de la piscine, le temps d’un Voici et de deux chapitres de « Je suis un chat » de N Sôseki 😉
Nous nous remettons ensuite en route (en métro en fait) pour le centre ville afin d’y découvrir les festivités qui ont commencé hier pour Gion Matsuri, le grand festival d’été de Kyoto… Nous nous attendions à trouver un peu d’animation mais pas autant: c’était « Marché annuel » d’Anderlecht exposant 40! Des milliers de personnes qui déambulaient sur plusieurs grands boulevards fermés sur toute leur longueur pour l’occasion.
On y déguste quelques bonnes petites « crasses » en tant que repas du soir 😉 et on y croise de très nombreuses (jeunes) femmes habillées en Kimono et de jeunes hommes en Yukata.
De retour à l’hôtel pour la nuit, nous nous mettons à rédiger notre blog en écoutant PureFm… On envoie un message à PureFm (à Fanny Guéret) et elle le passe sur antenne: Merciiiiiiiii Fanny!